Unité-Justice-Prosperité

Projet de société

Agriculture
UNE AGRICULTURE MODERNE DE HAUTE PRODUCTIVITE ET PROFITABLE AU MONDE RURAL

Depuis l’indépendance, nos gouvernants successifs n’ont cessé de proclamer que l’agriculture était une priorité et de célébrer nos “braves paysans”. En réalité, ces slogans étaient de la poudre aux yeux pour mieux masquer le pillage du monde agricole par les gouvernants. Et pourtant, malgré tant d’efforts, paradoxalement, le monde rural reste et demeure pauvre, et continue de s’appauvrir. A cause de la mauvaise gestion et du manque de vision de nos dirigeants.

Pour ce qui concerne le riz, principal produit consommé par les Guinéens, la Guinée demeure à ce jour incapable de s’auto-suffire, d’atteindre l’autosuffisance alimentaire alors que l’espace et le climat sont appropriés. Et pourtant, l’autosuffisance alimentaire fut longtemps le slogan des dirigeants du du PDG, du PUP et du RPG.
Le pays continue de dépenser des sommes colossales pour importer le riz de pays asiatiques alors que nous avons toutes les conditions climatiques et la terre pour être auto-suffisants en riz. Pourquoi cette anomalie ? Parce que la corruption et la cupidité des dirigeants politiques sont encore passées par-là. Des dignitaires de nos régimes se sont transformés en agents d’importation du riz pour s’enrichir en décourageant la production locale, le riz importé étant moins cher que le riz local qui, par manque d’investissements adéquats, n’a pu accroitre sa productivité et profiter à nos paysans.

A l’époque de Conte, des marchés juteux d’importation du riz ont été accordés à ses propres amis, parents ou enfants, selon la presse. Quel intérêt dans ces conditions de tels régimes auraient-il à encourager la production locale de riz et l’autosuffisance alimentaire qui aurait permis à notre pays d’économiser des sommes importantes d’argent sur l’importation du riz. Ces milliards auraient pu servir utilement à combattre la pauvreté, à financer l’éducation, a améliorer les conditions de vie de nos paysans en milieu rural, a y apporter l’eau potable, l’électricité, des dispensaires, etc. Il est vrai que chez nous les politiciens se soucient peu du service public : pour eux la politique ne consiste qu’à s’enrichir, le pouvoir devant être nourricier.

En ce qui concerne l’élevage, la viande est une denrée qui demeure très chère pour le guinéen ordinaire alors que nous avons des opportunités d’accroitre la productivité dans ce domaine pour baisser le prix de la viande et permettre aux populations de se nourrir convenablement.
Il faudra rechercher partout dans le monde, s’inspirer des bons exemples pour accroitre la production de l’élevage dans tous les domaines (bœufs, moutons, poulets, etc.). Tous les investissements nécessaires devront être favorisés et réalisés pour le bien des éleveurs et des consommateurs.

L’agriculture vivrière si importante pour la consommation quotidienne des ménages devra également être plus performante en termes de production et être rentable financièrement pour le producteur.

Le Bloc Libéral considère qu’il faut changer de cap et faire de l’amélioration des conditions de vie de nos paysans et de l’augmentation de la productivité la priorité absolue en matière agricole.

La première chose à faire est d’abord une bonne gestion des revenus des produits agricoles qui doivent être protégés de la prévarication, du pillage des gouvernants qui ont totalement échoué à moderniser notre agriculture. La première règle pour ramener la confiance dans ce milieu – comme dans d’autres secteurs – sera de mettre un terme à la corruption, à l’opacité et d’associer les paysans dans une transparence totale aussi bien à l’effort de production qu’au partage des bénéfices et des responsabilités. Ils doivent avoir des syndicats bien organisés, bien informés et défendant très bien les intérêts de leurs membres dans des rapports transparents avec le gouvernement.

Le Bloc Libéral entend accroitre les investissements dans le milieu agricole en commençant par créer les infrastructures qui encourageront les investisseurs nationaux et étrangers à agir efficacement dans ce secteur. Parmi ces infrastructures de base, il faudra améliorer et créer des routes viables, établir le réseau électrique, favoriser l’accès à l’eau potable partout, réduire les taxes agricoles et lever tout autre obstacle au progrès. Il est irréaliste de croire que les investisseurs iront dans un endroit ou ils ne peuvent avoir aucune infrastructure de base qui leur permettront de s’y installer en toute sécurité et en confiance, de s’assurer que leurs investissements peuvent être efficaces et bénéfiques et ou ils devront payer des taxes trop élevées dans le processus de production.

Le rôle du gouvernement sera de créer un cadre incitatif et protecteurs pour les investisseurs nationaux et étrangers afin que chaque acteur – paysans et investisseurs – puisse tirer son épingle du jeu et que le milieu rural puisse impulser son développement.
La modernisation de notre agriculture exigera des équipements, du matériel, de la technologie et des paysans bien formés et/ou encadrés. Cela veut dire qu’il faut permettre à nos paysans d’avoir accès à des crédits pas chers qui leur permettront d’améliorer leur production et d’accroitre leurs revenus. C’est pourquoi, il faudra se tourner vers les organisations internationales spécialisées – comme la Banque Mondiale notamment – dans le domaine de la micro-finance afin que des projets viables – mais qui n’intéressent pas souvent les banques commerciales frileuses à investir en milieu rural. Il faudra les attirer aussi en donnant la preuve de la capacité à garantir la bonne gestion, la gestion transparente des ressources allouées. Les paysans ont besoin de crédits pas chers pour investir afin de s’adapter pour être compétitifs.

L’objectif du Bloc Libéral est simple et clair : par une activité économique rentable, efficace, soutenue, dynamique, donner vie au milieu rural. Il s’agit de permettre à nos zones rurales de sortir de la pauvreté dans laquelle elles se débattent depuis des décennies en les aidant à produire, par le travail, les richesses qui leur permettront d’améliorer les conditions de vie quotidiennes de nos populations rurales.

Il s’agit aussi de fournir aux populations guinéennes des produits en grande quantité et de bonne qualité – donc moins chers –  pour nous permettre d’atteindre l’autosuffisance alimentaire dans tous les domaines agricoles et de l’élevage.
La modernisation et la productivité de l’agriculture signifient aussi la formation des paysans aux techniques de production modernes. Cela signifie aussi qu’ils doivent bénéficier d’équipements modernes et performants. Il  faudra également encourager nos jeunes diplômés et jeunes agriculteurs à voir en l’agriculture un débouché rentable pour eux-mêmes en leur ouvrant la porte aux investissements, aux financements et à l’équipement en matériel agricole. Ils ont un potentiel et une expérience qui doivent être fructifiés. Ils ne doivent plus voir en ce milieu rural un horizon bouché ou dangereux pour eux-mêmes et leurs enfants. Il faut arrêter l’exode rural qui bonde nos villes de jeunes qui ne trouvent finalement aucun emploi à cause du marasme généralisé.

Nos ingénieurs agricoles devront être sur le terrain et non plus dans des bureaux. Nos laboratoires et 
Centre de recherches agricoles seront soutenus afin que leurs recherches puissent aboutir à des résultats concrets au niveau de l’amélioration des techniques agricoles et de la production. Toutes les ressources intellectuelles, humaines de notre pays devront être mobilisées et exploitées efficacement pour donner à notre agriculture son élan et toute sa puissance.
Le Bloc Libéral entend faire de tout l’espace rural un lieu de confiance pour les investisseurs et les paysans, un lieu d’activités intenses, de développement, de productivité accrue, de productions variées et de gestion transparente. Le gouvernement devra faire tous les investissements nécessaires à cet égard (eau, route, électricité, dispensaires, écoles, etc.) pour impulser le développement et trouver les partenaires nationaux et internationaux pour atteindre ces objectifs capitaux pour notre pays. C’est 
une stratégie essentielle de la lutte contre la pauvreté qui est si pesante en milieu rural.

Le Bloc Libéral entend renforcer le pouvoir des représentants du monde agricole – c’est-à-dire les syndicats paysans – et établir entre eux et le gouvernement un partenariat efficace, transparent pour la lutte contre la pauvreté, pour l’amélioration des revenus des paysans, pour l’accroissement de l’autosuffisance alimentaire.
La gestion des fonds générés par l’agriculture et l’élevage devra être faite en toute transparence et le gouvernement veillera à ce que la loi protège les paysans des pillages, détournements d’où qu’ils viennent, quels qu’en soient les auteurs.
Et notre agriculture doit à cet égard donner toutes les garanties de transparence, de bonne 
gouvernance. Le Bloc Libéral considère que ce sont là des conditions de base pour relancer 
l’agriculture de notre pays qui a grand besoin de modernisation, d’investissements, d’
efficacité. C’est la voie pour offrir l’opportunité à nos paysans d’améliorer leurs revenus, 
leur niveau de vie, celui de leurs enfants et d’avoir de nouveau confiance en l’avenir.

Le Bloc Libéral fera preuve de volontarisme et d’énergie pour faire bouger les choses rapidement et efficacement dans ce domaine.

2- L’ART ET LA CULTURE
UN FACTEUR DE RECONCILIATION NATIONALE ET DE RAYONNEMENT DE NOTRE PAYS
S’il y a un meilleur symbole de la richesse de l’identité et de la beauté de la Guinée, c’est bien dans la culture qu’il faut le rechercher. C’est elle qui incarne la tolérance et la beauté de l’esprit de notre pays, ses brassages culturels, ses multiples influences dans l’art.

C’est la culture qui brise le mieux les murs, les barrières, les frontières de la haine.
Comment chaque guinéen ne peut-il pas admirer les masques ou les toiles tissées de nos quatre régions naturelles dans lesquels tous les Guinéens se retrouvent ? Tous nos musiciens, quelles que soient leurs origines, font danser les Guinéens de toutes les régions dès lors que leur production est de qualité. C’est dire que la culture rassemble les Guinéens et constitue un pont magnifique entre tous les différents groupes ethniques, entre les générations, entre les religions, entre les cultures. En leurs produits artistiques, les Guinéens se reconnaissent immédiatement pour célébrer ce qui les unit et la beauté de la créativité de nos artistes.

La culture est le patrimoine commun qui célèbre nos points communs et forge notre identité de guinéen dans un sens positif, ouvert.
La culture c’est la tolérance parce qu’elle ouvre non seulement à la beauté mais aussi au savoir. C’est généralement parmi les artistes, les chanteurs, les peintres, les acteurs, les musiciens, les hommes de l’esprit, les hommes de culture qu’on trouve non seulement la créativité la plus profonde, mais cette créativité sans frontière qui leur permet justement de transcender toutes les barrières ethniques, raciales, religieuses, culturelles, etc.

La recherche de la beauté sous toutes ses formes ne saurait s’encombrer de l’esprit mesquin, de l’esprit sombre, de l’obscurantisme, de l’esprit haineux, bref de la bêtise.

Le Bloc Libéral considère que la culture doit avoir la place qu’elle mérite, c’est-à-dire l’une des toutes premières, dans un contexte ou nous devons construire des ponts entre toutes les communautés de notre pays et promouvoir les valeurs de tolérance et de beauté. 
Le Bloc Libéral a toujours considéré que le savoir est à la base de tout progrès et qu’il faut investir dans le savoir pour donner à l’esprit toute sa capacité de créativité et de production intellectuelle, scientifique et culturelle.
Dans notre pays, les auteurs des œuvres d’esprit doivent être valorisés, reconnus, respectés et traités à leur juste valeur. Ils sont des ambassadeurs de notre pays à l’étranger, ils contribuent à valoriser son 
image et à attirer des touristes dans notre pays. Ils devront donc être encouragés par l’Etat qui devra stimuler notre cinéma, notre musique, notre poterie d’art, le travail de nos tisserands, le théâtre, etc., en mettant à la disposition de nos talents des ressources leur permettant de travailler, de produire efficacement dans de bonnes conditions.
Le gouvernement du Bloc Libéral veillera à faire la promotion de nos artistes en les exposant dans toutes les grandes foires et manifestations artistiques internationales. Notre pays devra en organiser également pour mieux faire connaitre nos artistes et leur permettre d’avoir des contacts à l’extérieur. Cela participe du rayonnement international de notre pays et de la conquête de sa crédibilité.

Tous les animateurs du monde de la culture doivent pouvoir vivre de leur art, de leur magnifique talent et leurs productions doivent être protégées du piratage qui est un véritable scandale et un manque à gagner énorme pour nos artistes. En cette matière, les musiciens devront être particulièrement protégés par la loi qui devra s’appliquer dans toute sa rigueur à ceux qui se livrent au piratage tout comme à ceux qui vendent en toute connaissance de cause des œuvres piratées. Ceci n’est plus acceptable.

Le Bloc Libéral encouragera les artistes de tous les domaines à s’organiser pour mieux défendre leurs intérêts et prêtera une oreille attentive à leurs revendications et propositions en vue d’assainir le milieu de l’art et encourager la production artistique et l’éclosion des talents. 

Toutes les barrières à la production qui relèveront de l’Etat seront détruites.
Le Bloc Libéral considère l’Art comme partie intégrante de la vie nationale et aussi comme un processus de production de richesses pour les auteurs et élément de rayonnement pour le pays.

Un pays comme les Etats-Unis n’est pas seulement fameux pour ses technologies mais aussi pour les chansons de ses stars internationalement connues de même que pour ses films connus dans le monde entier. Nous devons veiller chez nous à ce que notre secteur artistique fasse preuve de vitalité et soit également source de richesses pour le pays et les artistes.

Le Bloc Libéral fera en sorte la culture ne sera pas l’enfant pauvre du gouvernement car le parti respectueux de l’art, l’aime, vénère les producteurs d’idées, de savoirs, de rêves, de livres.

Il considère qu’aucune civilisation ne peut se faire respecter et aimer si elle est seulement matérielle : les œuvres de l’esprit donnent aux choses leur beauté et aux civilisations leur sens et leur prestige. Le Bloc Libéral sera le premier défenseur du monde de la culture et des arts. Il en fera la promotion dans le pays et à l’étranger. Les artistes trouveront en lui un allié, un ami, un compagnon qui les comprendra, les fréquentera et les protégera.
Le Bloc Libéral entend donner au monde de la culture son dynamisme et son rayonnement en mobilisant les artistes eux-mêmes autour de cette noble cause. Ils doivent pouvoir vivre décemment de leur art. Plus jamais, la culture ne devra être un secteur abandonné, négligé par nos gouvernements successifs comme on l’a vu ces dernières décennies.

 

Car la culture est véritablement un instrument de rayonnement et de prestige pour le pays. Elle est une ambassadrice efficace qui de surcroit rapportera gros sur le plan économique en faisant de notre pays une destination touristique attractive, ce qui ne peut que marquer positivement tous les autres investisseurs dans d’autres domaines.
Nous avons plus que jamais besoin des artistes pour construire les ponts de la réconciliation. Leur créativité, plus que tout autre, nous y aidera de façon efficace. C’est pourquoi, le gouvernement du Bloc Libéral financera et encouragera toutes les productions (musique, théâtre, cinéma, peintures, dessinateurs, calligraphes, etc.) qui magnifieront la beauté, l’imagination, la créativité, la tolérance, la réconciliation nationale et favoriseront l’émergence de cette Guinée multiculturelle, multiethnique, plurielle, unie dans sa diversité, respectueuse des uns et des autres.
Dans cette œuvre de reconstruction de notre nation mise en miette par nos politiciens tribalistes, la culture devra jouer un rôle essentiel, c’est- à-dire l’un des touts premiers.
Nous invitons donc les musiciens, les acteurs, les hommes de culture à nous aider à les aider en rejoignant notre campagne pour y apporter leur talent et leur créativité. La campagne est un travail de communication et de créativité et nul n’excelle mieux dans ce domaine que les artistes. La place leur sera largement ouverte que ce soit durant cette campagne et après notre victoire qui sera aussi la leur.

LA SANTE
LA GUERRE CONTRE LA MALADIE, LA PROTECTION DES MALADES

La sante en Guinée demeure depuis des années un grave problème, négligé par les gouvernants quand ils ne détournent pas tout simplement les ressources allouées a ce secteur par la communauté internationale. Les malversations dans le secteur de la sante sont d’autant plus condamnables et 
scandaleuses qu’elles privent les malades, les plus faibles, des traitements appropries. 

Ces détournements  sont donc directement responsables de nombreuses morts : ils seront sévèrement punis et ne seront plus jamais tolérés. La bonne gouvernance et la transparence s’imposeront dans le secteur de la sante. Ceci est nécessaire pour gagner la guerre contre la maladie et restaurer la confiance de nos populations dans leurs services de sante qui ont aujourd’hui une très mauvaise réputation dans le publique.

L’espérance de vie des guinéens a chute a 45 ans tandis que près de 15% de la population est touchée par le sida. Les indicateurs de sante sont alarmistes et tout le monde s’accorde sur la grave détérioration de la situation. Le paludisme continue de tuer chaque année un tres grand nombre de guinéens en raison de l’environnement malsain dans lequel, du fait de la pauvreté, ils vivent et qui attire les moustiques. La bonne sante dépend d’un environnement sain et c’est cela qui lie les deux aspects. Il faut améliorer l’environnement pour protéger la sante. La plupart des guinéens n’ont pas accès aux soins de sante primaires. Les hôpitaux sont considérés comme des mouroirs tandis que les médecins sont démotivés et préfèrent joindre les deux bouts dans des consultations privées.

Alors que les besoins en sante sont énormes, des médecins formes par l’Etat pendant de longues années ne trouvent pas d’emploi. Il y a un dysfonctionnement dans le système. Il faut changer les priorités et la sante doit devenir une priorité absolue. Des programmes de sensibilisation et de prévention, notamment en matière de Sida, seront largement diffuses par les medias du service publique qui devront jouer pleinement leur rôle pour prévenir et guérir dans cette guerre du gouvernement contre la maladie.

Le Bloc Liberal considère que la sante doit être placée au cœur des priorités de l’action publique. Le premier des droits humains est le droit a la vie. L’objectif est clair et les moyens conséquents devront être mobilises pour celui-ci : la guerre au SIDA, au paludisme et a toutes les autres maladies 
évitables qui tuent nos populations. Beaucoup d’entre elles auraient pu être sauvées si elles avaient trouve près de chez elle le médecin adéquat, le traitement approprie pour les soulager. Des jeunes bien formes, indispensables a l’effort de construction nationale et au développement du pays, périssent ainsi chaque année en raison d’une véritable absence de politique de sante. Il n’est pas normal qu’au 21eme siècle, de jeunes femmes continuent de mourir chez nous en accouchant alors que nos gouvernants continuent de mener en toute irresponsabilité leur habituel grand train de vie.

Le rôle des dirigeants, quand les ressources sont limitées, est de définir des priorités et d’y mettre les moyens conséquents. La sante deviendra une priorité et cela sera palpable dans la vie quotidienne de nos populations. L’Etat a le devoir de protéger la vie de nos compatriotes. C’est pourquoi, en coopération avec les partenaires internationaux et avec tous les professionnels de la sante, des moyens adéquats seront dégagés avec un plan d’action efficace devant donner des résultats rapides, tangibles et concrets.

L’Etat devra mobiliser toutes les ONG, tous les partenaires, le corps médical, rechercher partout dans le monde les ressources humaines et tous les financements possibles pour contribuer à dynamiser l’effort des autorités en faveur de la sante publique. Cet effort doit se traduire par la réhabilitation de nos grands centres médicaux dans les villes, par la construction d’hôpitaux, dispensaires et maternités la ou il en manque cruellement. Il nous faut réduire la mortalité infantile, accroitre les campagnes de prévention contre le Sida, fournir a prix réduits des traitements aux malades du sida qui ne doivent plus être victimes d’ostracismes, de préjuges négatifs et nous occuper de soutenir les orphelins 
du Sida qui ont perdu leurs deux parents.

Une priorité sera accordée a la formation et au recrutement des médecins par l’Etat et une aide sera également accordée pour aider les médecins qui voudraient s’installer a leur compte, spécialement dans des zones rurales mal couvertes par l’infrastructure sanitaire. La formation permanente des médecins, la possibilité d’échanges universitaires avec leurs collègues des pays développés pour actualiser leur savoir permettra de nous assurer les services d’un personnel médical qualifie. La qualité de la sante dans un pays dépend de la qualité des médecins, de la qualité de leur formation 
et de la mise a jour constante de celle-ci. Notre gouvernement mettra tout en œuvre pour que nos médecins participent à l’étranger a des stages, conférences scientifiques et programmes universitaires leur permettant d’actualiser leurs connaissances et de mieux soigner nos malades.

La notion de service d’urgence devra être restaurée. Il n’est plus acceptable que les services d’urgences soient des mouroirs alors que les malades qui s’y rendent doivent pouvoir bénéficier de premiers soins efficaces, qu’ils soient pauvres ou riches. De nos jours, les services d’urgences ne fonctionnent pas ou fonctionnent tres mal et sont l’objet de toutes les récriminations. Des accidentes graves de la route sont souvent brutalement abandonnes a leur sort dans des conditions scandaleuses parce qu’ils n’ont pas assez d’argent sur eux pour payer telle ou telle ordonnance, ou pour soudoyer tel ou tel ou parce qu’ils n’ont aucune relation dans l’hôpital. Ils en meurent.

L’hôpital devra assumer toutes ses responsabilités en la matière et les mesures appropriées seront prises pour sauver ceux de nos concitoyens qui se retrouveront subitement confrontes a l’urgence et a la détresse. Ils devront bénéficier du geste et de la solidarité qui sauve. C’est la mission et la noblesse de l’hôpital. C’est aussi son devoir.

Il faudra également responsabilisé le corps médical qui doit assurer son devoir de service publique dans nos hôpitaux publics.
Tous les trafics de médicaments, les copinages qui y ont cours choquent nombre de nos concitoyens : ils devront cesser car ils sont illégaux. L’hôpital ne saurait être un espace de non-droits et de privilèges. C’est pourquoi, les médecins qui provoquent la mort de nos compatriotes par manque de 
conscience professionnelle, par négligence ou incompétence notoire doivent désormais 
savoir que l’impunité ne saurait plus être de mise dans l’Etat de droit que nous voulons 
construire. Comme tout citoyen, le médecin ne saurait être au-dessus des lois.

Il n’est pas acceptable qu’une minorité de médecins indélicats jettent l’opprobre sur toute une profession.  Les médecins indélicats et irresponsables devront assumer leurs actes devant la justice – spécialement s’il y a morts de personnes – et devront être prêts a dédommager leurs victimes conformément aux décisions de justice. Car, l’impunité en la matière ne fait que perpétuer des pratiques douteuses, voire des crimes, qui ne devraient pas avoir lieu dans un hôpital ou les gens les plus fragiles, c’est-a-dire les maladies, ont tout d’abord un besoin immédiat d’assistance, de compassion, de soutien. L’hôpital doit être un espace de droit et de justice.

Le Ministère de la sante devra faire régulièrement des inspections transparentes dans les hôpitaux pour  observer tout ce qui s’y passe,  déceler toutes les anomalies et en situer les responsabilités. Il devra prendre toutes les mesures correctives urgentes qui s’imposeront. Les malades auront désormais la possibilité de protester contre les mauvaises pratiques devant les services publics du Ministère de la Sante qui devra investiguer pour établir la véracité des faits et le cas échéant, des sanctions disciplinaires seront prises contre les fautifs. Toute complainte devra être traitée et 
devra recevoir une réponse claire et appropriée dans des délais rapides. Le sens du 
service public doit prévaloir en toute transparence et le gouvernement y veillera.

Un bon environnement favorise une bonne sante pour les humains. C’est pourquoi le gouvernement travaillera également a l’assainissement de l’environnement, a sa protection et a sa préservation afin que notre patrimoine de ce point de vue puisse être florissant.

JEUNESSE ET EDUCATION
LE SAVOIR EST LE MOTEUR DU DEVELOPPEMENT

C’est bien connu : “il n’y a de richesses que d’hommes”. Et la jeunesse est le futur du pays. La seule façon efficace de garantir ce futur reste et restera toujours la généralisation d’une éducation d’excellente qualité à travers la formation des jeunes de la plus tendre enfance jusqu’à l’université.

Le monde vit dans l’économie de la connaissance. La Guinée doit comprendre cette réalité et s’y conformer. Il est vrai que notre pays est un scandale à la fois géologique et agricole. Mais il est avant tout un scandale humain. Sa population est jeune, très jeune. La Guinée a besoin de se doter d’un projet national pour développer les secteurs de la science et de la technologie et devenir une société d’ingénieurs, de chercheurs et, particulièrement, de créateurs. Seule cette voie économique permettra à la Guinée d’être compétitive, de prévenir les conséquences des économies en déclin dans le monde occidental et de régler les problèmes liés au chômage, à l’augmentation des coûts de santé. Aucune solution à court terme ne suffira. Tout dépend de quelle solution à long terme nous choisirons. Les partis politiques ont des contraintes financières et temporelles qui imposent un horizon de quatre ou cinq années et ne peuvent donc générer ces changements.

Ce sont les citoyens qui doivent mener ces changements.

Seule une bonne éducation et une bonne formation professionnelle permettront de préparer notre jeunesse à relever victorieusement tous les grands défis économiques, scientifiques, technologiques auxquels nous devrons faire face sur le chemin de notre développement. Dans le monde moderne si sophistiqué et complexe, changeant très rapidement à cause des incessantes innovations technologiques, seul l’investissement dans l’intelligence, dans le savoir, dans l’éducation permettra à notre pays de s’adapter, de créer de la richesse et d’être compétitif.

Seul le savoir permettra également à notre jeunesse de s’épanouir en s’ouvrant d’excellentes opportunités professionnelles à l’échelle nationale et de représenter notre pays dignement à l’extérieur. L’éducation est le meilleur ascenseur social, spécialement pour les plus pauvres. Promouvoir l’éducation, c’est promouvoir la méritocratie, c’est-à-dire l’égalité des chances entre tous nos enfants quelles que soient leurs origines sociales, leur groupe ethnique ou leur couleur de peau. L’éducation est à la fois catalyseur du développement et de la démocratie.
C’est encore l’éducation qui permettra de mettre sur le marché du travail, à la disposition des entreprises nationales et internationales, l’indispensable main-d’œuvre qualifiée qui impulsera la relance économique et la réduction significative de la pauvreté.
Une main-d’œuvre qualifiée, bien formée, compétente attirera également vers notre pays les entreprises internationales qui souhaitent contribuer à la mise en valeur de nos ressources nationales. Notre combat pour l’industrialisation et la modernisation de nos équipements ne peuvent reposer que sur l’investissement dans la matière grise et tous les transferts de savoirs nécessaires grâce à la coopération internationale avec les pays les plus avancés.
L’éducation est le plus puissant levier pour le progrès. Tous les grands pays occidentaux n’ont avancé en sortant de l’époque ténébreuse et irrationnelle du Moyen Age que grâce à l’éducation, à l’essor des universités, à la Révolution des savoirs qui a permis les progrès de la rationalité au Siècle des Lumières au 18eme siècle puis la Révolution industrielle avec de grandes inventions au 19eme siècle.

Celles-ci créeront la base et l’impulsion pour tous les grands progrès technologiques ultérieurs.
Le Japon qui ne dispose pas de beaucoup de ressources naturelles doit ses progrès fantastiques et son niveau de développement actuel aux savoirs et aux innovations technologiques dans l’électronique et l’informatique.

Après avoir commencé par copier de vieux brevets occidentaux, le Japon a innové de lui-même pour être aujourd’hui à la pointe des technologies les plus sophistiquées grâce à ses investissements massifs dans l’éducation et le savoir de sa jeunesse. C’est l’exemple que nous devons suivre pour transformer notre pays et en faire une puissance africaine respectée.

Toutes les 
coopérations seront recherchées partout dans le monde à cette fin.
L’analphabétisme et l’ignorance sont au contraire les plus grands obstacles au développement. C’est aussi l’analphabétisme qui favorise les manipulations grotesques de l’opinion par notre classe politique tribaliste. L’éducation ouvre l’esprit à la dialectique, à la contradiction, à la différence, bref à la modernité et à la tolérance. L’éducation permanente à tous les âges est absolument nécessaire pour permettre à nos concitoyens de vivre pleinement leur citoyenneté, de comprendre leurs droits et devoirs dans le contexte démocratique, et de se défendre comme il se doit, selon les règles du droit, dans les différents contentieux face à l’Etat ou à d’autres concitoyens.
C’est l’éducation qui permettra le renforcement de la culture citoyenne, de la citoyenneté et permettra au citoyen éclaire, bien informé, d’assumer toutes ses responsabilités de citoyens responsables dans notre processus de reconstruction d’unité nationale en miettes et d’édification de l’Etat de droit.

Le racisme, la xénophobie, le tribalisme, la haine aveugle et criminelle – qui incarnent la bêtise même – sont alimentés par l’ignorance et la meilleure manière de combattre ces fléaux est de combattre l’ignorance, la bêtise, l’analphabétisme.

La lutte contre l’analphabétisme dans nos villes et villages doit être intensifiée afin que tous les citoyens soient informés de leurs droits, des règles de l’Etat de droit et puisse acquérir les bases pour être efficace dans leurs activités économiques. Les medias du service public seront mobilisés pour diffuser une culture civique : les incitations à la haine qui préparent les tueries de nos compatriotes y seront définitivement interdites.  
Un peuple bien formé, bien éduqué et bien informé est moins manipulable par les pitoyables apprentis-sorciers de la haine ethnique et raciale qui nous servent de leaders locaux. La haine qu’ils propagent dans la société atteste de leur propre ignorance, faiblesse morale et intellectuelle.

Pour atteindre ces objectifs essentiels de l’éducation pour tous à tous les âges, il faut de bons professeurs motivés à tous les niveaux, de bonnes écoles primaires, secondaires et des universités de qualité, d’excellentes bibliothèques, non seulement spécialisées, mais également pour le grand public qui pourra en permanence accroitre son niveau de formation et d’information. Chaque municipalité sera tenue d’ouvrir une bibliothèque digne et d’avoir un programme de lutte contre l’analphabétisme.

Pour que l’éducation atteigne ses objectifs auprès de nos enfants et des jeunes, il faut également 
la mobilisation autour de ces objectifs des parents d’élèves et d’étudiants, bref de toute la société. Les parents doivent aider les enseignants à l’encadrement de leurs enfants : c’est aussi leur responsabilité et c’est la clef du succès de leurs enfants. Ceux-ci ne doivent pas être abandonnés à eux-mêmes après l’école.

Le Bloc Libéral entend restaurer dans toutes ses dimensions la crédibilité de nos écoles, universités et bibliothèques et donner à la fonction enseignante tout le respect, la dignité qu’elle mérite.  Il faudra viser à mieux stimuler les enseignants en les payant mieux dès que les conditions de notre relance économique permettront d’assumer cette charge salariale. Ils font un travail essentiel et indispensable.

L’école devra renouer avec les valeurs d’excellence et l’Etat poussera le plus loin possible tous nos élèves et étudiants, et particulièrement les étudiants les plus doués pour leur permettre de côtoyer l’élite mondiale dans leurs domaines. L’enseignement à l’école primaire devra faire preuve de toutes les attentions car c’est à ce niveau que se mettent en place les bases des succès futurs. Tous les enfants devront être scolarisés, que ce soit en zone rurale ou urbaine : la scolarisation des enfants est obligatoire et le gouvernement BL veillera à cela. Les enfants d’aujourd’hui sont les leaders, les médecins, les professeurs, les techniciens de demain. Ils sont particulièrement précieux pour nous et leur formation doit être de parfaite qualité et soutenue. Des écoles primaires devront être accessibles partout dans nos villes et villages avec les livres appropriés et les enseignants nécessaires.

Les écoles privées devront faire la preuve de leur qualité ou disparaitre car l’éducation ne peut être une simple affaire de profits pour des propriétaires d’école irresponsables. Il faudra protéger les élèves et écoliers contre les aventuriers. Les bonnes écoles privées seront par contre des partenaires essentiels de l’Etat dans cette croisade en faveur de l’éducation, contre l’ignorance et contre le chômage.

L’école et nos universités doivent redevenir des lieux paisibles de tolérance, d’apprentissage, de diffusion des savoirs, de réflexion, d’analyse, de méditation, des lieux d’ouverture d’esprit et de tolérance par excellence. En la matière, il faut constamment s’adapter pour être efficace car le monde des savoirs évolue très vite.  Tous les programmes scolaires devront à cet égard faire l’objet d’évaluation pour être certains qu’ils sont parfaitement adaptés à l’évolution de notre société, qu’ils sont conformes aux normes internationales et qu’ils permettent de fournir aux entreprises la main-d’œuvre qualifiée dont elles ont besoin.
Pour favoriser les échanges interuniversitaires et l’accès de nos universités et centres de recherches aux grandes sources universelles du savoir, il faudra leur permettre l’accès à la toile, c’est-à-dire aux opportunités formidables qu’offre l’internet. Cela suppose des équipements en ordinateurs pour nos institutions académiques de pointe. Le gouvernement BL négociera les partenariats nationaux avec des entreprises et aussi avec des universités étrangères prestigieuses pour aboutir à l’objectif d’équipements, de modernisations et de compétitivité de nos chercheurs et leurs laboratoires. Ceux-ci devront apporter une contribution significative dans les recherches au niveau de l’agriculture et de l’industrialisation notamment pour favoriser l’essor de notre pays dans ces domaines essentiels de notre économie. Notre pays a besoin d’une agriculture moderne de grande productivité et d’une industrialisation accélérée pour donner au pays les moyens de son décollage économique.

L’éducation est également le meilleur moyen de protéger, par l’information, la sensibilisation nos jeunes contre un fléau dramatique pour notre pays : le SIDA. Vu les proportions énormes que prend ce fléau qui tue chaque année de très nombreux jeunes, étudiants, élèves, enseignants, etc., les medias publics joueront un rôle clé dans les campagnes de sensibilisation et l’école devra intégrée également dans ses programmes les campagnes d’information et de lutte contre le SIDA. Le gouvernement BL déclarera la guerre au SIDA qui décime notre jeunesse : toutes les institutions dédiées à l’éducation et à l’information de la population devront y prendre leur part de façon déterminée, active et efficace.

Pour toutes ces raisons, l’éducation pour tous sera l’objectif prioritaire de notre gouvernement. Il en va des succès de notre jeunesse enthousiaste, énergique et pleine de potentiel. L’éducation lui permettra de faire exploser ce potentiel pour le plus grand bien de notre pays et de notre chère patrie.

SECURITE NATIONALE
UNE EXIGENCE DEMOCRATIQUE, UNE CONDITION DE LA RELANCE ECONOMIQUE ET DE L’UNITE NATIONALE

Les Guinéens ont une mauvaise image de nos forces de sécurité. Ils se plaignent depuis longtemps de l’insécurité, du racket permanent des forces de l’ordre sur nos routes, de l’usage abusif de la force par certaines d’entre elles qui ont parfois abattu de sang froid sans raison sérieuse des compatriotes, notamment les femmes et les jeunes.
Le déshonneur et le discrédit qui frappent nos services de sécurité aux yeux des organisations de défense des droits, des diplomates, des organisations internationales, des entreprises qui délocalisent et de nos populations relèvent de la responsabilité principale et directe de notre classe politique médiocre qui a depuis longtemps perdu honneur et crédibilité.

Il est temps de mettre nos Forces de sécurité à l’abri des manœuvres machiavéliques de division de nos leaders politiques au petit pied et totalement irresponsables.
Le Bloc Liberal estime que la sécurité est un enjeu essentiel, fondamental pour unir le pays, pour rompre l’isolement économique de la Guinée et attirer de nouveau les entreprises qui ont délocalisé ailleurs dans des pays africains, laissant au chômage des milliers de nos compatriotes.

C’est pourquoi, pour Le Bloc Liberal, il est grand temps de redonner à nos Forces de Sécurité et de Défense leur prestige, leur crédibilité, leur honneur et tous les moyens matériels et humains pour assumer leur mission de service public en faveur du Peuple guinéen — dans le respect des valeurs et lois de la République.  C’est ainsi que l’image de notre pays sera restaurée et que les Forces de sécurité retrouveront les faveurs de nos populations.

Pour Le Bloc Liberal, les divisions et tensions  doivent disparaitre en leur sein au profit de l’unité grâce aux principes démocratiques d’équité, de justice, de transparence et de méritocratie qui devront y régner. Partout ou il y a des injustices, des humiliations, des tensions surviennent et finissent par exploser en violence. Notre armée, police et gendarmerie doivent être le modèle du civisme et de l’intégration nationale par excellence pour le reste de la société.
Le monde des Forces de sécurité nationale est si sensible et essentiel pour toute la nation que toute convulsion en son sein ébranle dangereusement les équilibres nationaux, spécialement dans un pays déjà si divisé et fragile comme le notre. 

Les politiciens qui ont joué avec les divisions dans nos Forces de sécurité ont livré notre pays à l’instabilité. Toutes les leçons doivent en être tirées pour éviter la répétition des mêmes erreurs. Les prochains dirigeants devront faire preuve de responsabilité et de détermination à résoudre rapidement tous ces problèmes créés artificiellement par une classe politique irresponsable.

Le Bloc Liberal entend ramener la sérénité au sein de nos Forces armées nationales en se penchant de façon sérieuse et responsable sur tous les problèmes humains et matériels qui minent cette noble profession en vue d’y trouver, dans le cadre de concertations transparentes et justes, les solutions les plus pertinentes à tous les problèmes qui se posent.
Le Bloc Liberal se mettra donc à l’écoute constante, permanente de tous les corps habillés du sommet à la base, les associera à un dialogue ouvert, permanent et fructueux dans l’intérêt supérieur de la sécurité de toutes les populations résidant sur notre sol et de la défense de notre nation.

C’est pourquoi Le Bloc Liberal, une fois au pouvoir, créera un Conseil de Sécurité National rattaché directement à la Présidence de la République. Ce sera une courroie de transmission majeure et éfficace. Car, il est essentiel que le Président de la République, Chef suprême des Armées, soit en permanence à l’écoute et en phase avec son Armée. 
Le Président du Bloc Liberal, le Dr. Faya Millimouno, une fois élu à la magistrature suprême sera à 
l’écoute permanente de son armée, de sa police, de sa gendarmerie et ira aussi souvent que nécessaire à sa rencontre sur le terrain, dans les casernes pour s’imprégner lui-même de la réalité des problèmes de la vie quotidienne des membres de nos Forces de Sécurité en vue d’y apporter les solutions appropriées pour leur donner toute la dignité qu’elles méritent de la Nation.

C’est pourquoi le Conseil de Sécurité National rassemblera régulièrement les ministres de la défense, de la Sécurité, les Chefs de nos différents Services de Sécurité et son Président sera choisi parmi les grades de nos Forces de sécurité en fonction de son expérience et du respect dont il jouit.

Ce Conseil de Sécurité Nationale sera représentatif de tous les Corps habillés du pays (armée, police, gendarmerie) et sera le lieu d’échanges, de réflexions, d’un dialogue permanent sur toutes les questions liées à la cohésion dans nos forces de sécurité, à l’amélioration des conditions de vie, d’équipement, de formation de nos soldats, policiers et gendarmes. Les questions stratégiques relatives à la sécurité nationale et régionale en coopération avec tous nos partenaires africains et étrangers y seront également évoquées.

Le Conseil de Sécurité National veillera à entendre les doléances de nos policiers, gendarmes, militaires et fera de son mieux, en saisissant le Président de la République et les ministres compétents, pour y apporter les solutions appropriées dans des délais rapides.

Le Conseil de sécurité, par sa mission de veille, de consultations, de dialogue et d’information du Président de la République travaillera sans relâche à anticiper sur tous les conflits, à devancer les problèmes et à favoriser, par l’écoute de toutes nos Forces de sécurité — des soldats au plus haut grade, la cohésion et le civisme indispensables pour assumer leur mission de service publique conformément aux règles de l’Etat de droit.

Le Conseil de Sécurité Nationale fournira des conseils au Président de la République en ce qui concerne les décisions de promotion dans nos services de sécurité et sur toutes les reformes jugées nécessaires pour renforcer la cohésion et l’efficacité dans l’exercice de leur mission.

Le Conseil de Sécurité Nationale devra également maintenir un contact étroit avec toutes les organisations nationales de défense des droits humains — et si nécessaire avec des organisations internationales, pour veiller à ce que la réflexion sur la promotion des droits humains dans notre société se poursuive au sein de nos Forces de sécurité — et que des mesures appropriées, conformes au droit, soient prises lorsque des éléments de nos forces de sécurité viendront à être cites dans des violations des droits humains.

Une telle démarche vise à restaurer la crédibilité de toutes nos forces de sécurité qui doivent pour ce faire être totalement exemplaires et irréprochables. L’impunité de quelques uns entachera 
toujours la réputation du plus grand nombre à l’intégrité irréprochable. Il faut éviter cela.

Le Bloc Liberal considère qu’il faudra donner à nos Forces de sécurité tous les moyens humains et matériels d’assumer efficacement avec un maximum de protection et de sécurité pour la vie de nos soldats dans leur mission, — spécialement dans un contexte ou les criminels font preuve de plus en plus d’audace et sont de plus en plus lourdement armes — en raison de tous les trafics d’armes qui ont lieu dans toute la région ouest-africaine depuis quelques années.
La pègre devra être combattue farouchement et efficacement grâce à une mobilisation maximale et concertée de tous nos corps habillés.

Tout sera mis en œuvre pour la formation permanente de nos forces armées afin que les bavures dont se plaignent trop souvent les guinéens ne se reproduisent plus jamais.

Elles sont nuisibles à l’image de nos forces de sécurité et de notre pays qui est ainsi classé ou perçu comme un pays dangereux pour les touristes et les investisseurs.
Le Conseil de Sécurité National, en coopération avec tous les ministères concernés, veillera à mettre un terme rapide au racket traumatisant qui a lieu dans nos rues et nos routes par une campagne de sensibilisation, d’explication.

Il en va de la crédibilité et de la confiance de nos populations dans nos services de sécurité.
Il veillera à l’application de sanctions disciplinaires dissuasives contre les contrevenants conformément aux lois militaires et civiles en vigueur.

Il recevra également les plaintes de nos concitoyens victimes de rackets ou d’abus de la part de nos Forces de sécurité et prendra toutes les mesures correctives appropriées pour éviter leurs répétitions. 
La justice sera saisie des cas graves et le gouvernement veillera, dans le respect de la séparation des pouvoirs exécutifs et judiciaires, à ce que justice soit rendue aux victimes dans des délais rapides. L’impunité doit en la matière cesser.

Le Bloc Libéral estime que ces mesures générales créeront un climat propice à l’unite et l’efficacité de nos Forces de sécurité, à la restauration de leur dignité aux yeux des populations, des operateurs économiques et renforcera l’Etat de droit et la cohésion nationale.
Après multiples crises qui ont divisé gravement notre armée, toutes nos forces de sécurité, l’urgence sera de réunifier toutes les parties de nos armées afin qu’elles se retrouvent et travaillent ensemble dans le cadre d’une armée républicaine, crédible, respectée et forte.
Il faudra tirer toutes les leçons de l’histoire récente pour éviter de répéter les mêmes erreurs, les mêmes injustices, la même tribalisation, les mêmes ingérences politiciennes irresponsables d’une classe politique irresponsable, défaillante et tribaliste.
La reconstruction de nos forces armées ne se fera pas sans elles, encore moins contre elles, mais AVEC elles — dans la concertation permanente, la transparence et l’équité dans le cadre de l’Etat de droit, des valeurs démocratiques et républicaines.
Il nous faut une armée républicaine, unie, forte et respectée à l’intérieur et à l’extérieur. Il nous faut une armée aimée de son peuple patriote. C’est toute l’ambition du Bloc Libéral, c’est l’objet de sa politique de sécurité nationale.

UNITE NATIONALE
UN IMPERATIF POUR UN DEVELOPPEMENT HARMONIEUX

La Guinée, de part l’histoire de son peuplement et de son immigration est par excellence une terre de rencontres et de brassages. Des mariages entre populations de toutes origines – nationale ou étrangère – attestent d’une culture de tolérance. Cette diversité du pays en fait sa richesse et démontre qu’elle est une terre d’hospitalité.
Mais ces dernières années, cet équilibre ethnique dans notre pays a été mis à mal puis totalement détruit par un leadership politique totalement défaillant. En effet un petit groupe de politiciens et partis médiocres, corrompus et irresponsables ont crée de toutes pièces, de façon totalement 
artificielle et indigne, et cela pour des intérêts de pouvoir, de très graves tensions ethniques.
Le modèle des tensions ethniques qui sert de stratégie de conquête du pouvoir à des politiciens sans vision et sans éthique est non seulement meurtrier, mais il détruit la concorde nationale et l’économie tout en déstabilisant le pays et en déshonorant tout le continent africain. La preuve est faite que ce modèle des tensions ethniques est à la fois dangereux et inefficace. Il faut y mettre fin. Il faut enterrer la haine ethnique immédiatement.
Le Bloc Liberal considère que rien ne sera possible aujourd’hui et demain en matière de développement, de lutte contre la pauvreté sans d’abord le préalable de l’unité, de la paix, de la concorde et de la réconciliation nationale. C’est une priorité absolue, c’est la première des priorités.
Il faut la solidarité entre les guinéens, il faut l’unite dans la diversité, il faut que toutes les minorités soient protégées et bien intégrées car leur apport a toujours été inestimable dans l’histoire de notre pays. Il faut construire des ponts entre toutes les communautés qui enrichissent notre pays par leur talent et leur génie propre. Construire des ponts, tel est l’urgence pour recréer la solidarité entre toutes les communautés et pour faire revivre cette devise « Tous pour Un, Un pour Tous ».

LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
UNE URGENCE POUR COMBATTRE LA PAUVRETE ET RENFORCER L’ETAT DE DROIT

Depuis des décennies, la corruption s’est développée en Guinée pour devenir un mal endémique, un sport national. L’organisation internationale Transparency International a constamment classe la Guinée parmi les pays les plus corrompus d’Afrique et du monde. La corruption bloque non seulement le développement mais elle est un danger pour l’Etat de droit. L’impunité doit cesser et les lois doivent enfin s’appliquer en toute transparence en la matière.
Si la corruption est si présente dans notre pays, c’est parce que les gouvernants qui devraient être des exemples de probité et de transparence sont totalement corrompus, faisant perdre tout repère a la société et tout sens du service public dans notre administration. En se livrant à cette corruption de grande échelle, les gouvernements trahissent leur serment à l’égard du peuple au nom duquel ils occupent des fonctions publiques et portent un coup dur au système et au principe démocratique lui-même.

Pour combattre efficacement cette corruption, il ne sert a rien de s’en prendre seulement au petit fonctionnaire au bas salaire bloque depuis plus de 20 ans en dépit d’une inflation galopante et qui « se débrouille » pour joindre les deux bouts tout en tirant le diable par la queue.

Ces petits fonctionnaires sont en fait les victimes d’un système de corruption organise à leur profit par des élites politiques qui du jour au lendemain s’enrichissent, construisent des grosses maisons, se pavanent dans des voitures de luxes, achetant des maisons en Europe ou en Amérique et changeant du jour au lendemain leur niveau de vie dans des proportions qui n’ont rien à voir avec leurs salaires officiels. Chaque guinéen peut constater cela autour de lui.

Il faut donc attaquer de front le problème en combattant les gros bonnets de la corruption, ceux qui abusent de leur situation de pouvoir pour détourner des milliards des comptes publiques.
Cela permettra non seulement de pouvoir récupérer des milliards, mais de donner à la société le signal fort que nul n’est à l’abri de la justice des lors qu’il bafoue les règles de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance. C’est la que l’effort doit se concentrer si on veut être efficace et changer durablement les choses de façon positive.
La corruption politique est un fléau à combattre car elle détourne les ressources publiques de ses objectifs fondamentaux  de lutte contre la pauvreté, de création d’emploi, de luttes contre les maladies qui ravagent notre pays. De plus, cette corruption aggrave la pauvreté en ce sens qu’elle augmente la dette publique.
Chez nous, les gouvernants utilisent leur position de pouvoir pour détourner des milliards à des 
fins privées puis utilisent ces sommes volées pour se maintenir au pouvoir par la corruption des fonctionnaires, pour financer des campagnes électorales, pour acheter des votes a l’occasion d’élections toujours frauduleuses. Bref, la corruption gangrène la démocratie et sape la société dans ses fondements. Elle tue tout esprit de service public et vide la mission de l’Etat de tout contenu.

L’argent public détourné par les gouvernants est un crime condamne par notre Constitution et par le Code pénal. Il faudra renforcer les textes législatifs en la matière et appliquer sans faiblesse ceux qui existent déjà. Ces textes ne doivent plus s’appliquer seulement au voleur de poulet, mais en priorité à ceux qui volent des milliards et continuent de le faire en toute impunité.
Le Bloc Liberal considère que la lutte contre la corruption fait partie de ses grands chantiers et de 
ses priorités. Le développement est impossible sans la fin de la corruption qui de surcroit éloigne les investisseurs. La corruption n’est pas pour autant une fatalité : elle peut être combattue avec succès comme on l’a vu ailleurs, notamment grâce à des mesures énergiques pour combattre le fléau et pour sensibiliser la population et l’administration.
Une fois arrivée au pouvoir, Le Bloc Liberal engagera des actions fortes et dissuasives contre la corruption. Elles seront notamment orientées dans les directions suivantes :
Mise en place d’un grand Ministère Anti-corruption avec de larges pouvoirs.
Mise en place de Départements de l’éthique gouvernementale dans chaque ministère.
Ces départements seront chargés, par un contrôle permanent, de combattre l’enrichissement illicite des hauts fonctionnaires, de vérifier leurs comptes bancaires, leurs revenus et de diffuser les principes de la bonne gouvernance. Tous les hauts fonctionnaires de l’Etat devront y déclarer leurs biens chaque année et seront soumis à des contrôle inopinés et des investigations en cas de nécessite. Ceci est bien évidemment applicable  au Président de la république et à tous les ministres. Un ministre cite dans un scandale devra démissionner en attendant que toute la lumière soit faite.
–        Mise en place immédiate d’une grande opération « Mains propres » totalement transparente de moralisation de la vie publique grâce à une coopération judiciaire internationale : tous les acteurs politiques cites dans des scandales financiers par la presse ces 10 dernières années seront l’objet d’investigations pour établir la vérité et en tirer toutes les conséquences judiciaires conformément a la loi si nécessaire. Il n’y aura pas de chasse aux sorcières et tout se fera conformément aux règles de l’Etat de droit en accordant a tous les mis en cause toutes les possibilités de se défendre 
et de laver leur honneur s’ils sont innocents. La loi sera appliquée aux délinquants.

–        Audit des comptes publiques et de chaque ministère des l’accession au pouvoir par des organismes indépendants en vue de faire l’état des lieux et d’établir les responsabilités dans d’éventuels actes de malversation mais aussi pour permettre au nouveau gouvernement de savoir exactement ce dont il hérite.
–        Création d’un Fonds de rapatriement des milliards volés qui servira à financer des programmes de développement au profit des plus pauvres  et de la population (écoles, maternités, orphelins du Sida, hôpitaux, installation de l’eau potable, de l’électricité dans les villages, etc.)

–        Une meilleure mobilisation des impôts et taxes grâce à la lutte contre la corruption en vue de permettre la mobilisation de ressources supplémentaires dans le budget de l’Etat favorisera a terme  une revalorisation des salaires des fonctionnaires des que possible. Cela se fera à travers notamment des négociations avec nos bailleurs de fonds internationaux en veillant aux équilibres budgétaires. Un pacte sera ainsi signé avec les fonctionnaires : revalorisation de leur salaire et en 
échange ils seront tenus de ne plus céder à la corruption. La revalorisation des salaires est non seulement une mesure de justice sociale mais elle permettra également d’augmenter la consommation et dons de stimuler l’économie.
La lutte contre la corruption exigera énergie, ténacité, détermination et imagination pour produire des résultats probants dans les meilleurs délais. Le concours de tous sera nécessaire. Et il faudra s’inspirer de toutes les expériences qui ont réussi ailleurs dans le monde.